Métaphore du saut à la perche : « Je ne suis pas assez bien »

Métaphore du saut à la perche : « Je ne suis pas assez bien »

Comment mettre un terme à cette sensation de lutte perpétuelle envers soi-même, les autres et le monde ?

Table des matières

La métaphore du saut à la perche : « je ne suis pas assez bien »

Une histoire d’exigences (très) élevées

pastilleb  Lorsque nous sommes très exigeants avec nous-mêmes, nous avons tendance à placer la barre très haut. Si haut qu’il est impossible de l’atteindre.

Prenons une image. Vous faites du saut à la perche. Comme tout le monde, vous commencez par mettre la barre assez bas, disons à 2m.

pastilleb Vous réussissez, le saut, mais… sans être vraiment satisfait. Vous vous comparez aux autres, vous avez l’impression que vous devriez faire mieux.

Assez rapidement, la barre est montée à 2m50, puis 3m.

pastilleb Votre entraîneur vous encourage, vous félicite et, tout en vous donnant des conseils, il vous fait de nombreux retours positifs.

Insatisfaction et épuisement

Arrivé à 4m, vous n’êtes toujours pas satisfait, vous avez l’impression que ce n’est jamais assez, que vous ne progressez pas assez vite. Vous ne cessez jamais de vous entraîner pour améliorer vos performances. Vous vous autorisez de moins en moins de pauses, et commencez par moments à vous épuiser.

pastilleb La progression vous semble de moins en moins rapide, mais vous continuez sans relâche.

Puis, un jour, alors que vous vous entrainez à dépasser les 5m, vous vous rendez compte qu’un fois arrivé au niveau de la barre, prêt à la franchir, elle se réajuste d’elle-même à 5m50, et vous échouez.

pastilleb Elle reste à 5m50, mais au fil de votre entraînement vous continuez à progresser.

Un objectif inatteignable

Alors que vous êtes enfin prêt à dépasser les 5m50, le même phénomène : la barre se lève d’elle-même à 6m.

pastilleb À chaque progrès, vous la voyez s’éloigner de plus en plus, jusqu’à ce qu’elle disparaisse de votre vue.

À ce moment-là, vous vous sentez en perpétuel échec.

Nos croyances créent notre réalité

pastilleb Nos croyances créent des situations insidieuses.

Sans s’en rendre compte, à travers nos exigences, nous venons de créer notre propre réalité. Une réalité qui nous fait souffrir.

pastilleb Nos pensées sont devenues tellement présentes et évidentes, qu’elle sont alors la seule réalité possible, une vérité unique.

Ainsi, à travers ces situations, vécues comme des échecs répétés, la vie nous montre ce dont nous sommes persuadés : « je ne suis jamais assez… compétent, attentionné, présent, utile, cultivé, fort, généreux… ».

Conclusion

pastilleb Lorsque nous sommes perfectionnistes, donc exigeants avec nous-mêmes, nous plaçons la barre très haut.

Si haut, qu’elle n’est jamais atteignable. Il est donc absolument impossible d’être satisfait, car nos objectifs ne sont jamais précis. Les exigences s’élèvent à mesure que les compétences ou les performances s’améliorent. Il y a toujours un point à perfectionner.

pastilleb D’ailleurs, quand on pose la question à une personne perfectionniste : dans cette situation, quels éléments vous permettraient de considérer que vous en avez fait assez, que vous pouvez vous arrêter là ?

Bien souvent, la personne ne saura pas y répondre, d’une part car il restera toujours une marge d’amélioration, d’autre part car l’objectif restera flou.

pastilleb Alors, une fois que nous avons pris conscience de ce personnage exigeant en nous : que pourrions nous faire, dès maintenant, pour faire un pas vers l’auto compassion et la satisfaction de soi ?

Bonne journée à tous pastilleb
 

Aline & Valentin

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