Suis-je en train de fuir mes peur ou vivre en accord avec mes valeurs ?

Suis-je en train de fuir mes peur ou vivre en accord avec mes valeurs ?

On vous propose une réflexion étroitement liée à l'affirmation de soi, pour apporter une distinction entre : faire un refus pour être en accord avec soi, avec ses besoins du moment OU faire un refus par peur, pour fuir des émotions douloureuses.

Table des matières

Suis-je en train de fuir mes peurs ou de vivre en accord avec mes valeurs ?

Introduction

pastilleb  Après avoir évoqué l’affirmation de soi, et concernant plus particulièrement le fait de réussir à « dire non », il nous semblait important d’apporter une précision.

Les raisons

  Il existe deux raisons principales pour lesquelles on souhaite refuser une demande extérieure :

  1. Parce qu’on a besoin de se centrer sur autre chose, que ce n’est pas le moment pour nous ;
  2. Pour fuir ce qui nous angoisse.

pastilleb Voyez ces raisons comme des catégories dans lesquelles on pourrait ranger toutes les autres raisons.

Dans la première catégorie, on retrouvera des pensées telles que : « je n’en ai pas envie », « j’ai un travail à terminer », « je suis épuisé.e, j’ai besoin de me reposer », « je ressens le besoin de me centrer sur autre chose »

pastilleb Dans la deuxième catégorie, celle des peurs, on retrouvera plutôt des pensées telles que « j’ai peur de ce qu’il pourrait se passer », « je ne sais pas qui sera à cette soirée », « et si je n’arrivais pas à faire ce qu’on me demande », « j’ai peur de ce qu’on va penser de moi »…

Une distinction complexe

Bon, alors ça paraît peut-être évident comme ça, mais distinguer les deux n’est pas si simple !

pastilleb Eh oui, car l’égo est malin ! À tel point que l’on peut se convaincre soi-même que c’est mieux comme ça et qu’on refuse pour se préserver, alors qu’il y a bien des peurs derrière tout ça !

Ce qui fait que les raisons pour lesquelles on refuse, si on ne creuse pas au fond de soi, sont souvent « je n’ai pas envie » ou « je suis fatigué.e », « j’ai autre chose à faire… », même si on refuse bien par peur.

Des peurs insconcientes

pastilleb Lorsque l’on n’a pas conscience de ce qui se joue en nous, des traces que nos multiples traumatismes* ont laissé, alors ils choisissent pour nous.

C’est-à-dire que les séquelles de nos traumatismes, par conséquent nos peurs, sont à l’origine de nos choix tant que nous n’avons pas pris conscience de leur existence.

pastilleb Aussi, plus on va prendre conscience de tous nos petits personnages, de toutes nos peurs, mieux ils vont se cacher ! Vous l’aurez compris, on n’en finit jamais !

*Quand on parle de traumatisme, on parle ici de tout ce qui est vécu comme marquant, quelle que soit son apparente importance. Ce qui peut paraître insignifiant pour l’un peut être très mal vécu pour l’autre, et inversement.

Illustrons ces propos avec quelques exemples

Voici plusieurs personnes qui refusent d’aller à une même soirée, pour différentes raisons :

pastilleb Anatole refuse, car demain c’est la première représentation du spectacle qu’il prépare depuis 6 mois. Il ressent le besoin de se recentrer et rester seul pour ce soir.

Odette refuse, car elle est épuisée par sa semaine, elle a travaillé dur tous les jours et veillé en boîte jusqu’à pas d’heure ! Elle sent qu’elle a besoin de repos pour mieux repartir la semaine prochaine.

pastilleb Gaston refuse, car il avait prévu de passer cette soirée en amoureux, avec Gastonnette, sa charmante femme. Il s’en réjouit déjà, et répondra présent à la prochaine soirée.

Le cas de Gustave

Gustave refuse, car… il a besoin de dormir ce soir. Et puis, il ne connait presque personne à cette soirée. Il ne sait pas trop ce qu’on va lui demander, ni comment aller vers les autres. Oui, décidément, il doit prendre cette soirée pour se reposer, c’est pour cette raison et uniquement celle-ci qu’il n’y va pas !

pastilleb Pfiouh… quel soulagement lorsqu’il a refusé… mais quelle déception vient ensuite. Il se sent seul, de plus en plus seul. Il a peur de rencontrer des gens et se renferme, toujours plus.

À travers ces 4 exemples, on constate que les 3 premiers refusent pour être en accord avec leurs valeurs, leur humeur et leurs besoins du moment, tandis que le dernier tente de se convaincre que c’est mieux pour lui, tout en pensant à ce qui l’inquièterait en allant à cette soirée.

pastilleb Or, bien sûr, ces refus ne vont pas du tout avoir le même « effet » sur soi.

Quand les 3 premiers vont plutôt renforcer la confiance en soi, les liens, et nous permettre de profiter du moment que nous avons choisi de vivre pleinement, le dernier va nous maintenir dans des cercles vicieux, dégrader notre estime et notre confiance en nous.

Quelles questions me poser quand je suis confronté.e à des situations similaires ?

pastilleb Alors, quand on est gêné.e, troublé.e, quand on n’est pas complètement satisfait.e d’avoir dit non, quand il y a « quelque chose qui cloche » derrière notre réponse…

…nous pouvons nous demander si nous n’avons pas fuit.

pastilleb L’idéal serait de faire parler son cœur plutôt que sa tête !

Mais concrètement, on pourrait se poser les questions suivantes :

pastilleb Est-ce que je me rapproche de la personne que je veux être, des valeurs que je veux incarner ?

Est-ce que cela me ramène à la personne du passé qui réagit à ses vieux schémas, et m’éloigne de ce que je souhaiterais incarner ?

Conclusion

pastilleb Notre boussole intérieure peut être un mauvais guide, du moins, on peut l’observer et l’écouter de différentes façon. Notamment à cause des idées reçues que l’on peut avoir sur le bonheur ou ce qui correspond à la relation parfaite, la personne qui nous comprend… :

Les idées reçues les plus récurrentes pour savoir que je suis le bon chemin :

  • Je dois toujours me sentir « bien » ;
  • Tout doit être fluide et sans obstacle : mes relations amoureuses, amicales et familiales, mes études/mon travail, mon quotidien, mes activités… ;
  • Je ne dois pas ressentir d’émotions désagréables ;
  • Je ne dois jamais douter de mes choix, de ce que je fais ;
  • Je dois ressentir une parfaite sérénité et une paix intérieure.

pastilleb Et bien non ! Ce n’est pas si simple et confortable d’aller vers une vie qui a plus de sens, une vie plus épanouissante pour nous.

Parfois, certaines épreuves, difficultés ou simplement des situations inconfortables sont nécessaires pour nous amener à nous libérer un peu plus, à nous épanouir et vivre pleinement la vie que l’on souhaite.

pastilleb Alors, on ne peut que vous souhaiter de faire le choix du cœur et plus celui des peurs.

Bonne introspection à tous pastilleb

Aline & Valentin

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