Nous sommes des êtres multi-facettes : comment apaiser la lutte contre soi-même, les autres, le monde…

Nous sommes des êtres multi-facettes : comment apaiser la lutte contre soi-même, les autres, le monde…

Comment mettre un terme à cette sensation de lutte perpétuelle envers soi-même, les autres et le monde ?

Table des matières

Nous sommes des êtres multi-facettes : comment apaiser la lutte contre soi-même, les autres et le monde ?

pastilleb Aujourd’hui, nous voulons aborder un sujet très important à nos yeux.

Comment mettre un terme à cette sensation de lutte perpétuelle envers soi-même, les autres et le monde ?

pastilleb Pour essayer de répondre à cette vaste question, revenons d’abord à l’origine de notre monde (oui rien que ça !).

Comme nous le rappelons souvent ici, nous vivons dans un monde relatif, où toute chose est polarisée.

pastilleb C’est à dire que chaque chose n’existe qu’avec son contraire (le jour et la nuit, le chaud et le froid, le haut et le bas, le positif et le négatif, le bon et le mauvais…).

Cela fait partie de notre monde, c’est une loi universelle.

pastilleb Nous vivons donc dans des réalités matérielles et physiques  où tout existe avec son contraire, comme deux faces d’une même pièce.

Cette polarité existe aussi bien dans la matière qu’au niveau de notre esprit et de notre monde intérieur.

pastilleb Les êtres humains n’échappent donc pas à cette loi, et sont comme toutes les choses dans ce monde, ils sont polarisés.

Ainsi le généreux va avec le radin, l’optimiste avec le pessimiste, l’altruiste avec l’égoïste, le courageux avec le lâche et ainsi de suite…

pastilleb Et pourtant on aime bien se définir seulement par une polarité “je suis généreux, altruiste, pessimiste ou honnête …”

Or, partant du principe que tout est polarisé, nous y compris, cela n’a pas de sens de se définir ainsi.

pastilleb Par exemple, on ne peut pas être toujours “généreux”. Il y a des matin en passant dans la rue on va donner une pièce à une personne dans le besoin et le lendemain on est dans notre bulle, on pense à autre chose et on ne donne rien.

  C’est pareil pour le courage : à certains moments de notre vie nous allons être plus courageux, à d’autres plus lâche…

pastilleb Vous l’aurez compris, les exemples sont infinis.

Quand l’énergie est au service de la lutte

On passe donc beaucoup de temps et d’énergie à vouloir incarner ces “bonnes” facettes de nous même pour ne montrer qu’une personne droite, cohérente, stable…

pastilleb Et on finit par être dans le contrôle, la lutte permanente contre ces parties de nous-même que nous ne voulons pas voir.

Puisque l’un ne va pas sans l’autre : plus je passe de temps à essayer de ne montrer qu’une polarité, plus je suis en lutte contre une partie de moi.

pastilleb Ainsi, poursuivre dans cette lutte nous prend énormément d’énergie.

Tant que je ne veux pas accueillir les deux polarités, je m’épuise.

pastilleb Finalement, cela revient à un déni de soi.

Alors qu’en acceptant le radin, l’égoïste, le malhonnête, le faible ou encore l’imposteur en nous, cela nous libère aussitôt de la tension et de la pression que l’on s’imposait.

pastilleb Accueillir les multiples facettes de nous-même nous permet d’agir et faire des choix depuis un espace apaisé plutôt que depuis des espaces remplis de peurs et de contrôle.

Nous quittons alors le monde du “ou”, plutôt manichéen, pour se diriger vers celui du “et” qui ramène à l’unité et l’harmonie.

pastilleb En d’autres termes, il est bien plus libérateur et juste de se définir à la fois comme courageux et lâche, plutôt que de s’identifier uniquement à l’un ou l’autre.

Cela met un terme aux tensions intérieures et nous permet de nous sentir libres d’être pleinement nous-mêmes.

Illustrons avec un exemple

pastilleb Pour illustrer ce post, voici l’exemple d’une situation vécu par l’une des personnes que j’ai accompagnée :

Au fil de la thérapie, on avait identifié plusieurs croyances profondes.

pastilleb Deux d’entre elles étaient « je ne suis pas à la hauteur » et « je suis faible » qui faisaient suite à des blessures d’humiliation vécues dans son enfance.

Nous sommes revenus sur le fait que tant qu’elle avait cette croyance, elle allait forcément filtrer sa réalité pour donner raison à cette croyance.

pastilleb Elle allait toujours interpréter les situations dans le sens de ces croyances (comme tout le monde).

On a bien identifié aussi qu’elle essayait de contrôler énormément sa vie pour que personne ne s’aperçoive qu’elle pouvait être « faible » ou « pas à la hauteur ».

pastilleb Ce qui la plongeait dans une extrême anxiété.

Finalement en faisant un « travail » d’intégration de ses deux facettes, elle a arrêté de lutter contre elle-même et s’est libérée de la tension, du contrôle et de l’anxiété que cela générait.

pastilleb Et paradoxalement en intégrant la personne « faible et pas à la hauteur présente en elle », elle ne s’est jamais sentie aussi forte.

Aujourd’hui on voit donc beaucoup plus nos prises en charge comme un processus d’unification de soi, d’acceptation de l’être humain que nous sommes…

pastilleb Bonne journée à tous

Aline & Valentin

N'hésitez pas à nous contacter

Si vous souhaitez avoir des informations complémentaires ou des précisions sur les sujets abordés