Quand ta carapace devient une prison : une histoire de cercle vicieux

Quand ta carapace devient une prison : une histoire de cercle vicieux

Dans cet article, on propose une réflexion sur les mécanismes de protection que l'on peut utiliser. Jusqu'où sont-ils adaptés et utiles à notre bien-être, à quel moment deviennent-ils enfermants ?

Table des matières

Quand ta carapace devient une prison

Introduction

pastilleb Aujourd’hui on revient avec un post sur l’évitement.

On évoque l’idée que de nombreuses stratégies mises en place pour nous protéger peuvent devenir de grandes prisons sur le long terme.

pastilleb Parfois, on se ne rend pas compte que l’on s’enferme dans des cercles vicieux…

Mais, en prendre conscience est une première étape qui permet de s’en libérer.

pastilleb Alors, bien sûr, tout ce que l’on fait pour se protéger ne devient pas forcément source de souffrance.

Cela devient problématique, d’une part quand l’utilisation d’une stratégie est trop rigide, trop automatisée, d’autre part quand cela nous éloigne de nos valeurs profondes et de ce qui est important pour nous.

 

Quand on fait face à ses peurs

pastilleb Lorsque l’on fait face à une situation vécue comme difficile, souvent, beaucoup de pensées et d’émotions douloureuses nous traversent.

Cela peut générer des émotions très intenses et douloureuses que l’on soit directement impliqué dans la situation ou simple observateur.

pastilleb Alors quand l’idée que cela se reproduise nous parait insupportable, on va chercher à se protéger pour ne plus jamais revivre de situations ou d’émotions similaires.

Pour ce faire, on va mettre en place deux types de comportements : la lutte et la fuite, aussi appelée évitement.

pastilleb Ici, nous allons essentiellement aborder la fuite.

Lorsque l’on met en place des stratégies de fuite, c’est comme si l’on se forgeait une carapace qui nous permettrait de ne plus être atteint, de masquer toute vulnérabilité.

pastilleb Au début, cette carapace va être assez fine pour ne plus laisser entrer les quelques éléments perturbateurs que nous avons identifiés.

Cette carapace va nous aider à prendre moins de risques, à ne plus s’engager dans une voie qui nous a déjà fait souffrir.

pastilleb Le quotidien va alors être plus confortable, moins sujet à l’imprévu.

Voyant que la technique semble fonctionner, que l’on se sent moins submergé par les émotions redoutées, alors on continue le processus.

pastilleb Beaucoup de situations et émotions agréables ont également disparu, mais c’est le prix à payer pour maintenir ce calme et cette tranquillité.

Oui, finalement c’est ça qui nous convient : une vie certes plus plate et linéaire, mais tellement plus reposante sans tous ces imprévus.

pastilleb Alors, pour être un peu plus sûr que cela continue, on va étendre la stratégie à d’autres situations, de plus en plus au fil du temps.

Quand la protection devient lourde

Notre carapace va alors devenir de plus en plus épaisse pour que nous soyons sûrs qu’elle nous protège vraiment, de tout.

pastilleb Elle va finir par laisser passer de moins en moins de lumière et au fur et à mesure, notre environnement va s’assombrir.

Il va être de plus en plus difficile de sortir la tête de cette carapace, qui en s’alourdissant coûte chaque jour plus d’énergie à porter et à déplacer.

pastilleb Puisque tous ces efforts nous puisent sans cesse plus d’énergie, nous allons décider de moins nous exposer au monde.

Or en évitant le monde, il nous effraie davantage chaque jour.

pastilleb Ainsi, on finit par dire non à la vie et tout ce qu’elle nous présente.

Finalement, à trop vouloir se protéger de ce que l’on redoute, on finit par le créer.

pastilleb C’est à ce moment-là que notre carapace devient une véritable prison.

On a voulu s’éloigner de la vie pour ne plus ressentir de douleur… or en faisant cela, non seulement on a moins ressenti de joie, de gratitude, d’amour… mais on a également ressenti un sentiment de solitude en s’éloignant du monde.

pastilleb Enfin, notre sérénité n’a été que de courte durée, car en nous coupant du monde, nous n’avons plus appris à vivre avec.

Pour cette raison, plus le temps passe, plus nous sommes effrayés, plus nous devons épaissir notre carapace.

pastilleb Elle perd alors sa fonction première pour ne laisser que le fardeau de son enveloppe à porter.

 

Conclusion

Vous l’aurez compris, l’idée n’est pas de ne jamais se protéger et de foncer tête baissée vers des situations qui nous font souffrir…

pastilleb Tout est une question d’équilibre, de moment et de ressenti personnel.

Enfin, on ne le répètera jamais assez, mais rien n’est figé, ni une fatalité.

pastilleb Et vous, ces mécanismes de protection font-ils écho à votre histoire ?

 
Bonne journée à tous pastilleb

Aline & Valentin

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