Table des matières
Une histoire d’abandon : « je ne mérite pas d’être aimé.e »
Introduction
Cet article fait suite à notre dernière publication sur la psychologie humaniste, une approche centrée sur la personne qui guide nos accompagnements.
Selon Carl Rogers, l’un des fondateurs de cette approche, il existe 3 conditions qui favorisent le changement et la croissance chez une personne : l’authenticité, la considération positive inconditionnelle (ou acceptation inconditionnelle) et la compréhension empathique.
Ces 3 conditions réunies vont créer un climat qui va permettre à la personne de se sentir :
Écoutée
Comprise
Acceptée
Libre
Une vision positive de l’être humain
« L’individu possède en lui-même des ressources considérables pour se comprendre, se percevoir différemment, changer ses attitudes fondamentales et son comportement vis-à-vis de lui-même. Mais seul un climat bien définissable, fait d’attitudes psychologiques facilitatrices, peut lui permettre d’accéder à ses ressources » Carl Rogers
Voici la vision de l’être humain vu par Carl Rogers : une personne dotée de toutes les ressources nécessaires à son évolution.
Selon lui, il existe 3 conditions qui favorisent le changement et la croissance d’une personne.
Autrement dit, 3 conditions qui permettent la pleine exploitation de ses ressources :
- L’authenticité,
- La considération positive inconditionnelle (ou acceptation inconditionnelle),
- La compréhension empathique.
L’authenticité
L’authenticité, aussi appelée congruence, consiste à être pleinement soi-même dans la relation.
C’est-à-dire ne pas adopter “l’attitude du thérapeute” telle qu’elle peut être décrite ou selon les règles que l’on nous donne, mais bien suivre sa propre intuition pour créer le climat qui nous semble être adapté à la personne.
L’idée en tant que thérapeute est de composer avec les émotions qui nous traversent au cours de l’entretien sans se cacher derrière une attitude systématiquement neutre et impassible.
Savoir être transparent avec son patient autant que possible et nécessaire.
Être authentique peut notamment amener à révéler ce que l’on ressent au cours d’un entretien, ou rapporter une expérience personnelle si cela nous semble utile pour la personne.
C’est donc une relation d’être humain à être humain et non de thérapeute à patient.
La considération positive incontionnelle
Cette 2e condition désigne le fait de porter un regard positif et d’accueillir de façon inconditionnelle la personne que l’on reçoit. Et ce, quelle que soit son histoire, ses comportements, ses croyances ou son idéologie.
La considération positive inconditionnelle consiste à accepter pleinement la personne que l’on reçoit telle qu’elle est à cet instant, sans porter de jugement sur elle.
Une précision importante à rappeler : accepter ne veut pas dire justifier ou encourager. On peut accepter inconditionnellement une personne qui a commis un acte jugé répréhensible, sans pour autant approuver cet acte. Ce sont deux choses totalement distinctes.
La compréhension empathique
La compréhension empathique est la capacité à se mettre à la place de la personne et à comprendre son univers et ses sentiments.
L’idée est de chercher à regarder le monde à travers les yeux ou le prisme de la personne, pour mieux appréhender son raisonnement, ses actions et réactions.
L’objectif est de s’approcher au mieux du ressenti de la personne en reflétant et en reformulant ses paroles pour éviter toute interprétation personnelle.
Aussi, il est important de ne pas compromettre cette compréhension empathique en se basant sur ses valeurs et croyances personnelles.
Il est donc indispensable d’accepter la personne dans son entièreté, quelles que soient ses croyances ou ses contradictions.
Conclusion
Ici on évoque essentiellement la relation thérapeute-patient (ou client), mais ce sont des caractéristiques favorables à de nombreuses relations : parent – enfant, enseignant – élève, patron – employé…
Dans ces relations, on a bien souvent tendance à considérer qu’il y a une personne « supérieure » à l’autre, en termes de droits et de respect notamment.
Qui n’a pas déjà entendu « on doit le respect aux aînés » par exemple ?! Que, personnellement, on préférerait transformer en « soyons respectueux des êtres vivants ».
Alors, si l’on essayait de se considérer simplement comme des êtres humains, en faisant abstraction de l’âge, de la place ou des conditions de vie. Des êtres humains doués de grandes capacités et dotés de toutes les ressources intérieures nécessaires.
Cela ne changerait-il pas les relations que nous entretenons, à la fois notre façon de les voir et de les vivre ?
Aline & Valentin
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